11 octobre 2009
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Le numéro d'Automne 2009 de la revue Problèmes d'Amérique latine a choisi de tirer l'Uruguay de l'ombre de ses deux grands voisins argentin et brésilien. Alors que le pays désigne le 25 octobre le successeur de Tabaré Vazquez à sa présidence, un bilan des 4 ans du gouvernement du Frente Amplio, la coalition de gauche qui a succédé à la longue alternance entre les partis "Blanco" et "Colorado", s'avère en effet nécessaire.
Alain Labrousse et Denis Merklen le présentent dans leur propos introductif : sur les plans économiques et sociaux, ce bilan est spectaculairement positif, l'Uruguay n'ayant tout simplement pas vu passer la crise. 8 % par an de croissance économique en moyenne, un chômage qui n'a cessé de baisser, passant de 14 % à 6,6 % des actifs, un taux de pauvreté passant de 30 % à 20 % de la population et un taux d'indigence de 5 % à 2 %...
Quelles sont les raisons de ce "miracle" ? Une série de réformes, à la fois justes et pragmatiques : l'introduction de la progressivité de l'impôt sur le revenu accompagnée de la baisse de la TVA, une réforme du système de santé par le développement des mutuelles, un effort considérable sur l'éducation dont le budget a été doublé, la priorité donnée à l'investissement, le tout appuyé sur un renforcement du système institutionnel et de l'Etat de droit.
Conclusion ? Lula le prouve aussi au Brésil voisin : il n'y a pas de fatalité en Amérique latine. Les maux trouvent leurs remèdes dès lors que les idéologies et les intérêts particuliers laissent la place à la justice et au pragmatisme...
A lire, le numéro 74 (Automne 2009) de la revue Problèmes d'Amérique latine - L'Uruguay gouverné à gauche.
Voyager responsable en Uruguay
Alain Labrousse et Denis Merklen le présentent dans leur propos introductif : sur les plans économiques et sociaux, ce bilan est spectaculairement positif, l'Uruguay n'ayant tout simplement pas vu passer la crise. 8 % par an de croissance économique en moyenne, un chômage qui n'a cessé de baisser, passant de 14 % à 6,6 % des actifs, un taux de pauvreté passant de 30 % à 20 % de la population et un taux d'indigence de 5 % à 2 %...
Quelles sont les raisons de ce "miracle" ? Une série de réformes, à la fois justes et pragmatiques : l'introduction de la progressivité de l'impôt sur le revenu accompagnée de la baisse de la TVA, une réforme du système de santé par le développement des mutuelles, un effort considérable sur l'éducation dont le budget a été doublé, la priorité donnée à l'investissement, le tout appuyé sur un renforcement du système institutionnel et de l'Etat de droit.
Conclusion ? Lula le prouve aussi au Brésil voisin : il n'y a pas de fatalité en Amérique latine. Les maux trouvent leurs remèdes dès lors que les idéologies et les intérêts particuliers laissent la place à la justice et au pragmatisme...
A lire, le numéro 74 (Automne 2009) de la revue Problèmes d'Amérique latine - L'Uruguay gouverné à gauche.
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