2 novembre 2009
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Le Congrès National hondurien devrait décider incessamment, après avis de la Cour Suprême, si le président Zelaya est rétabli ou non dans ses fonctions jusqu'à la fin de son mandat, dans quelques mois. Roberto Micheletti, chef de l'exécutif putschiste depuis le 28 juin, a en effet accepté l'accord appuyé avec insistance par la Secrétaire d'Etat des Etats-Unis Hillary Clinton et par le délégué pour l'Amérique latine, Tom Shannon. La vie politique hondurienne pourra reprendre un cours normal avec une solution satisfaisante à une situation qui n'aurait jamais dû se produire.
Les raisons du coup d'Etat
Contrairement à ce qui a été parfois dit trop rapidement, la justification du coup d'Etat n'était pas un référendum ouvrant directement la voie à la réélection du Président Zelaya, alors que la constitution le lui interdit. Jac Forton l'explique dans le numéro de septembre-octobre de la revue Espaces Latinos : par référendum, Zelaya souhaitait proposer l'installation d'une urne supplémentaire lors de l'élection présidentielle du 29 novembre 2009 pour répondre à la question de la convocation d'une assemblée constituante. C'est cette initiative équivoque et pour le moins maladroite venant de la part d'un président sur le départ, n'ayant plus la légitimité politique pour engager un tel débat et qui aurait lié son successeur d'une façon inacceptable, qui a motivé le scandale du coup d'Etat. Seul un candidat à l'élection - ainsi que le propose Jorge Arrate au Chili, nous signale Jac Forton - peut, dans le cadre de son programme, proposer une telle réforme : c'est alors aux électeurs de choisir leur président et son projet.
Et les victimes de 4 mois de troubles ?
Zelaya renonçant à son idée et le Honduras retrouvant le cours d'une vie démocratique normale autour d'un gouvernement d'union nationale, c'est tout ce que nous pouvons souhaiter pour ce pays. A présent se posera une question difficile, celle de la justice que sont en droit d'attendre les victimes de 4 mois de troubles civils...
Les raisons du coup d'Etat
Contrairement à ce qui a été parfois dit trop rapidement, la justification du coup d'Etat n'était pas un référendum ouvrant directement la voie à la réélection du Président Zelaya, alors que la constitution le lui interdit. Jac Forton l'explique dans le numéro de septembre-octobre de la revue Espaces Latinos : par référendum, Zelaya souhaitait proposer l'installation d'une urne supplémentaire lors de l'élection présidentielle du 29 novembre 2009 pour répondre à la question de la convocation d'une assemblée constituante. C'est cette initiative équivoque et pour le moins maladroite venant de la part d'un président sur le départ, n'ayant plus la légitimité politique pour engager un tel débat et qui aurait lié son successeur d'une façon inacceptable, qui a motivé le scandale du coup d'Etat. Seul un candidat à l'élection - ainsi que le propose Jorge Arrate au Chili, nous signale Jac Forton - peut, dans le cadre de son programme, proposer une telle réforme : c'est alors aux électeurs de choisir leur président et son projet.
Et les victimes de 4 mois de troubles ?
Zelaya renonçant à son idée et le Honduras retrouvant le cours d'une vie démocratique normale autour d'un gouvernement d'union nationale, c'est tout ce que nous pouvons souhaiter pour ce pays. A présent se posera une question difficile, celle de la justice que sont en droit d'attendre les victimes de 4 mois de troubles civils...